lundi 30 mai 2016

Avec mes petites filles...

Elles ont 5 et 7 ans, et viennent de passer 9 jours chez moi durant le voyage de leurs parents... Je ne résiste pas à vous montrer ce qu'elles ont bricolé durant leur séjour...
D'abord des petites ballerines en fil de fer et serviettes en papier
Ensuite, assistées de leur cousin Esteban, 5 ans également, des petits cadres/vitrines  "oiseaux " . Ces derniers sont formés de petits cailloux plats de forme arrondie. Les pattes et le bec sont dessinés au crayon noir.  Ils paraîssent posés sur une petite branche ramassée lors de nos promenades. Les petites feuilles ont été "punchées".

Blanche et Malou ont également créé chacune une maisonnette avec de la pâte séchant à l'air et des pots de confiture vides...

Et aussi découpé  dans du papier blanc des centaines de papillons qu'elles ont collé sur un montage de fil de fer entouré de tulle  formant  mobile...
Leurs talents ne s'arrêtent pas là... Hier elles ont voulu chacune cuisiner quelque chose à ramener aujourd'hui en cadeau à leurs parents....Malou a décidé  pour sa part que ce serait  une dizaine de pots de confiture de fraises...



Et Blanche, la gourmande, a  lu et suivi de A à Z une recette de "carré à la confiture"... Pesé les ingrédients, déroulé la pâte feuilletée, préparé la frangipane, assemblé le gâteau, décoré, enfourné...

Toutes ces activités ont été entrecoupées de travail scolaire à domicile pour Blanche, de virées à la piscine et à la plaine de jeux,  de rires  et de calins... Le soir elles étaient mortes de fatigue!




 Le merveilleux sourire d'Esteban, venu partager 24 heures du séjour de ses cousines...
Vous comprendrez bien qu'il vos faudra attendre quelques jours encore les dernières images de mon opéra Don Pasquale... j'avais d'autres priorités!!!
Bonne semaine à tous!!!

vendredi 20 mai 2016

Il se lève, le rideau rouge...

Gilbert Bécaud l'a chanté, et moi je l'ai cousu  à la main, dans un très fin velours rouge cramoisi...
Je l'ai bordé d'un galon doré cousu à points arrière avec du fil également doré.
Comme c'est cette tenture qui  "fermera" ma scène d'opéra, il fallait qu'elle puisse aussi aisément se fermer et s'ouvrir qu'une tenture à l'échelle 1/1.  J'ai donc créé un système à barre à l'arrière du fronton de mon boitage



Les plis du rideau  sont maintenus à points glissés sur une hauteur de 3cm avant d'être lâchés.
Au sommet de chaque pli, j'ai cousu un petit anneau transparent, qui viendra coulisser autour du rail .
Une cantonnière souplement drapée, également ornée d'un galon doré,  viendra se placer à l'avant de la grande tenture, comme on peut le voir sur les scènes d'opéra à l'échelle 1/1
J'ai également décoré l'extérieur de mon boitage... bien sûr, d'abord  le fronton à l'avant. La pièce  en balsa 5mm a été coupée au cutter en suivant les contours d'une décoration rococo  récupérée sur une vieille armoire 1/1 et sciée aux mesures du boitage. Les bords ont été  arrondis, puis  le fronton et sa déco ont  été peints en blanc avec des accents de poudre d'or...

A gauche et à droite de mon proscénium, des  baguettes de 2mm de section, un médaillon en plâtre, et un chapiteau de colonne moulé avec  de la pâte Oyumaru sur une boite à bijoux puis réalisé en plâtre de Paris. L'ensemble frotté à la poudre d'or (reliefs)
La totalité du boitage a  d'abord été peinte à l'acrylique blanche (Américana)
Ensuite, avec la méthode se serviettage,  j'ai déchiré froissé de longues  bandes de papier de soie que j'ai appliquées avec du Mod Podge  sur les côtés gauche et droit de mon opéra. Au centre du panneau de gauche, une image également froissée découpée  dans une revue et  montrant un détail de décor d'opera vénitien. Deux couches de Mod Podge ont été appliquées  ensuite sur la totalité de la paroi gauche.
Le décor du côté extérieur droit de mon boitage : Papier de soie  froissé comme pour le côté gauche, et au centre une image sépia d'une salle d'opéra. Tout autour : Des affiches  et partitions de l'opéra Don Pasquale, ombrées au pastels brun et vieillies au thé...
Le socle a également été peint, patiné et passé à la poudre d'or. Et j'ai électrifié l'intérieur (leds ) ...

Voilà... J'arrive bientôt à la fin de cette créa qui me trottait en tête depuis des années. 
Dernière étape à venir : Quelques touches pour vieillir et salir le sol, l'escalier et l'ensemble du décor intérieur, mise en place du baryton et de la soprano, accrochage du lustre et... lever de rideau  ! Place à la musique et tous à l'opéra!!!
...suite et fin au prochain numéro...

mardi 10 mai 2016

Opera set. Le lit à baldaquin

Eh oui, il est cassé!!!   j'ai dû le construire cassé parce que Norina, dans une crise de colère,  l'avait transformé en trampoline... 
dans une scène où elle révélait sa vraie nature à son (faux) époux  le vieux Don Pasquale...
C'était ici  


 Il faut dire que,de mèche avec son "frère",  le docteur Malatesta,  elle avait bien joué les ingénues à peine sorties du couvent...
Je vous raconterai ci-dessous en quelques lignes l'intrigue de cet opéra, mais d'abord les étapes de construction du lit. Pour le baldaquin, j'ai transformé 4 grandes balustres de véranda du commerce aux embouts carrés. Retravaillé ces embouts .
Première étape : poncer et poncer encore pour faire des ronds dans des carrés
Puis sculpter l'embout le plus long, toujours à la lime, fixer une bande de carton ondulé autour des 2 extrémités et teinter les balustres. Ci-dessous les 4 différentes étapes de transformation :
Chaque balustre a été ensuite brossée à l'acrylique rouge (americana crimson tide), puis frottée  partiellement à la poudre dorée...

 Les pieds  et le sommet des balustres seront formés de 2 boutons de taille différente collés ensemble. (préalablement poncés pour que la peinture rouge et la poudre d'or y adhèrent)
Le sommier du lit est en carton plume 5mm légèrement entaillé pour pouvoir le plier, l'angle formant la "cassure" Le matelas en mousse  recouvert de fine baptiste blanche (mouchoir ancien) suit automatiquement ce mouvement...
 J'ai foré un trou au sommet des balustres  pour y fixer les baguettes rondes  3mm qui supporteront les tentures... naturellement, je les ai également brisées pour suivre l'angle du sommier...

Ensuite les tentures, dans un fin coton  imprimé. Comme pour le lit de référence, ils seront fixés aux barres par des lichettes, et une frange dorée sera cousue au centre...
Sur le modèle original, ces tentures sont doublées de soie jaune or. Pour ne pas avoir trop d'épaisseur en miniature, j'ai imaginé de peindre  l'envers de mes tentures à l'acrylique doré...
Je suis contente du résultat!
Le couvre-lit tout froissé a été coupé et cousu dans un velours ultra fin de coloris vieux rose... Ne possédant pas de frange de cette couleur, j'ai tout simplement  peint en rose une frange dorée...
Voilà! Le couvre-lit est posé négligemment et suit évidemment la "cassure" de mon lit à baldaquin...
Encore un oreiller en fine baptiste, des boutons et quelques plumes au sommet du baldaquin et c'est terminé!
Voici le lit de référence :
A bientôt pour la suite... et en attendant, l'intrigue...


  • Don Pasquale est un riche célibataire presque septuagénaire  Il enrage de voir que son unique héritier, Ernesto, veut épouser une jeune veuve sans fortune .
  • Pour le punir, il a décidé de se marier et, en s'assurant d'une descendance, de priver Ernesto de son héritage
  • Son ami Malatesta est bien décidé à punir Don Pasquale de ses folies. Il lui propose le d'épouser celle qu'il présente comme sa sœur Sofronia, qu'il décrit comme une personne timide élevée dans un couvent mais qui n'est autre que Norina, la fiancée d'Ernesto.
  •  Don Pasquale est aux anges en entendant ce portrait
  • Malatesta explique à Norina son plan qui fonctionne comme prévu .
  •  Norina joue auprès de Don Pasquale son rôle de jeune provinciale timide
  • Don Pasquale trouve sa fiancée ravissante
  • Un faux notaire arrive et dresse le contrat de mariage prévoyant la communauté de biens
  • À peine le contrat est-il signé que la petite provinciale se révèle une mégère tyrannique qui distribue des ordres et entreprend de tout régenter dans la maison. Don Pasquale est horrifié et furieux! il constate que de tous les privilèges du mari, le seul qui lui reste est celui de payer les factures.
  • Les domestiques rient de la situation dans laquelle s'est mis Don Pasquale...
  •  Don Pasquale et Malatesta surprennent Norina avec Ernesto. Don Pasquale, excédé, donne à Malatesta carte blanche pour régler l'affaire ... Il ne rêve que de retrouver sa tranquillité et sa liberté !
  • Malatesta lui apprend la véritable identité de "Sofronia" et Don Pasquale, ravi de retrouver son célibat renonce à toute résistance et bénit le mariage de son neveu.

mercredi 4 mai 2016

Opera Don Pasquale : Console et fauteuil

Voici la console déjà en "situation"...
Le plateau a été découpé en tilleul 1,2mm selon ce modèle :
Arrondir les bords au papier de verre fin.
 Un second plateau  en carton (boite de céréales) vient s'y superposer. Son contour est 2mm plus petit que le plateau en tilleul.

Les pieds ont été récupérés sur un affreux  canapé trouvé en brocante... Décapés et poncés, ils ont d'abord, comme le plateau, été passés au Gesso, puis à l'acrylique céleri clair, enfin patinés.
Détail... sur le sol, des partitions réduites  de l'opéra Don Pasquale. Les feuillets sont été passés au café et à la patine pour les vieillir et les abîmer. 
 ***
 Petit clin d'oeil : dans un des cadres miniatures, une photo de moi enfant dans les bras de ma gouvernante que j'adorais, et dans le cadre ovale sur le sol, une photo ancienne de la maison (pompeusement appelée "chateau de Terwangne"  sur les cartes postales de l'époque (avec une faute d'orthographe en prime!) habitée par la famille de mon père depuis le début du XIXè siècle.
  Au moment du mariage de mes parents, mon père y vivait avec ses 7 frères encore célibataires et  mon grand'père !!!  Ma grand'mère  était morte depuis plusieurs années,  et mes parents y ont résidé durant les 6 ou 7 premières années de leur mariage. Mes quatre frères aînés  y sont nés, et maman s'est donc retrouvée seule femme parmi un époux, 7 beaux-frères, un beau-père et quatre fils!!!Sans compter plusieurs chiens prenant leurs aises partout... A l'époque,(dans les années 1920) l'endroit ne disposait pas d'un très grand confort, en plus... Je crois que la vie ne devait pas toujours être facile, et maman a été ravie de pouvoir céder la place après le mariage de plusieurs  de mes oncles! Mes parents sont partis vivre à Anvers, et au cours des années 1925/1945, la maisonnée s'est élargie à 11 enfants au total...
Nous voici au complet. La photo date de 1959. J'ai  13 ans, et je suis au premier rang tout-à-droite...
.Ce sont des cousins qui  ont hérité  de la maison/château et y vivent  encore actuellement.
***
Revenons à l'opéra! Pour réaliser le fauteuil, j'ai immédiatement pensé au tutorial du "Grand livre de la maison miniature" de Léa! Il s'agit d'un fauteuil en bristol. Chaque pièce de l'armature est coupée en 3 exemplaires, qui seront collés ensemble.


 Il est loin d'être parfait, mais c'est ma première tentative...
Capitonnage et coussin... D'abord une couche de carton plume, ensuite un léger rembourrage

 Pour que le tissu de soie naturelle ne s'effiloche pas, j'ai thermocollé à l'arrière un fin coton .
Au dos du carton plume, du collant double face
Ajustement des angles du tissu
Le coussin et le dossier doivent être achevés d'un fin galon de même couleur. Je n'en possède pas, mais j'ai du fil à coudre bien assorti. Je réalise donc une très fine tresse de 12 brins.


Et voilà!


Vais-je oser l'user et le salir, ce joli fauteuil??? Il le faut pourtant! Le mobilier de Don Pasquale tombe vraiment un peu en ruine!  D'ailleurs, lui non plus n'est plus de prime jeunesse, haha! Voyez :
Bon, je me lance, Frottements à la lime jusqu'à déchirures des coussins et brossage à la patine!

Prochainement : Le lit à baldaquin!
Bonne  semaine à tous et toutes...